Le corps et l’image forment un tout : un objet plastique vivant, habité
Les images donnent à voir ce qui transcende et dépasse la danseuse, ce que l’on voit et qui déborde des limites physiques du corps c’est la force de l’interprétation. Faire le choix d’un solo, c’est affirmer le point de départ d’une danse singulière, questionner un corps en suspension en relation avec un mur.
Une double écriture danse et images
L’image projetée sur le mur constitue l’espace d’évolution de la danseuse. Une danse d’expansion s’organise, elle sera conjuguée au cours du spectacle en amplitudes variables, du plus intériorisé au plus immense. Nous ferons des captations vidéos, ces séquences seront la matière de base qui seront transformées dans une écriture en temps réel par le Méta instrument joué par Fabrice Guillot.
Une narration ouverte, expérience dans l’espace public pour les spectateurs
La danseuse évolue sur son mur en suspension sur un élastique, ce qui lui permet le mouvement sur place, en ballant latéral et dans la dimension verticale.
Cette façade où aucun pas n’a jamais été posé, cet espace libre de la ville, invisible, devient le lieu d’une expérience sensitive et gravitationnelle pour les spectateurs.
Le Méta-instrument nous offre un lien de causalité total entre danse et image au service de notre « narration ».
Les images ne créent pas un double ou un partenaire
pour l’interprète, elles sont issues de sa sensation, elle danse dans le bain de son ressenti.