Inventons un véhicule qui peut à la fois se déplacer au sol et s’élever pour explorer la ville de manière inédite !
Vaisseau Spécial invente un nouveau véhicule qui peut à la fois évoluer au sol et s’élever dans le vide. Ce concept croise les questionnements des inventeurs du XIXe siècle et de leurs machines volantes utopiques et celui des différents penseurs d’aujourd’hui imaginant la ville de demain, avec notamment l’urbanisme du mouvement qui réfléchit à de nouvelles mobilités urbaines.
Soyons attentifs à notre ombre, cette partenaire toujours présente se déforme en fonction de l’heure solaire ou se démultiplie avec l’éclairage nocturne. Parfois une conjonction entre une source lumineuse et une surface crée une ombre fascinante révélant une conséquence imprévue à notre présence au monde. Se projeter sur la ville, c’est ouvrir ces limites que sont les murs. Ils deviennent d’immenses écrans pour accueillir l’ombre de notre partenaire intime et inventer une narration nouvelle.
Une réflexion à partager Nous souhaitons aujourd’hui partager ce travail avec une proposition qui nous amène à nous projeter sur la ville dans les deux sens du terme terme, réel et métaphorique. La présence des danseurs et la projection réelle de l’ombre créée les conjonctions extraordinaires pour faire naître cette figure comme une révélation dans notre espace de vie. Cette image forte devient un outil pour notre compréhension présente et à venir de la ville et peut ainsi accompagner des transitions urbaines
Matière Noire, résidence à l’Abbaye d’ArthousMatière Noire, résidence à l’Abbaye d’Arthous
Ateliers d’ombre, Été culturel de Bonneuil-sur-Marne
Compagnie conventionnée par la DRAC Ile de France et le département du Val de Marne, soutenue par les villes de Charenton le Pont et Vitry sur Seine.
Première le 17 Mai 2019 – Festival TempsDanse #3 Paris 13ème
Les deux danseuses s’engagent dans un jeu de poursuite qui passe du mur au vide, de l’élastique à la corde. Dans cet espace tridimensionnel, les trajectoires bifurquent à tout instant grâce à l’usage des différents agrès. Continuer la lecture de « Diagonale Ascendante »
Hisse Émoi est une proposition qui s’ancre sur un solo ascensionnel d’Isabelle Pinon et qui donne à voir un lâcher-prise et des postures que chacun pourra expérimenter lors d’un hissage collectif.
Cette pièce chorégraphique pour deux danseuses est une confrontation à la matière. Cette matière peut être l’autre, mais aussi le mur, le tronc d’un arbre support de leur évolution ou encore le vide, moins palpable, mais tout aussi existant, visible et concret.
Le corps, tout d’abord, s’extrait du bâtiment, il devient visible, s’en détache. Il se confronte à ces éléments durs que sont les murs, mais aussi à l’autre, égal et si différent. Une lutte s’installe, ludique et combative, entre l’architecture, le vide et le corps qui cherche à s’extirper, d’abord avec une volonté acharnée, puis avec une nécessité vitale. Le corps prend alors de la légèreté, devient de plus en plus aérien, touche l’apesanteur des jeux vifs et heureux.
Questionner son environnement Notre danse se frotte à l’environnement, à chaque fois redécouvert. Les danseurs dessinent des lignes, tracent des espaces, créent de nouvelles circulations… Les corps sont en suspension. Le mouvement chorégraphique s’articule, il offre de nouvelles visions aux espaces visités. Le vide aérien est un espace de circulation qui ouvre l’imaginaire de chacun.
Coproduction : Ville de Suresnes, Théâtre de Cachan, Fabrique des Arts de la rue HARRI XURI – SIVOM ARTZAMENDI (Louhossoa), la Vie de Campus, Université de Bordeaux, Université Sorbonne-Nouvelle – Paris 3. Avec l’aide à la création et au fonctionnement du Conseil Général du Val-de-Marne.
Certaines nuits, ces êtres de pierre s’extraient lentement de l’architecture. Sous les fondations habitent d’immenses cariatides qui supportent l’architecture, consœurs souterraines, géantes au corps d’ombre. Elles sortent du sous-sol et se retrouvent pour des danses nocturnes.