Répertoire
Solo – Objet plastique vivant (intérieur ou extérieur, nuit, 30 min)
Le corps et l’image forment un tout : un objet plastique vivant, habité.
Faire le choix d’un solo, c’est affirmer le point de départ d’une danse singulière, questionner un corps en suspension en relation avec un mur.
Les images donnent à voir ce qui transcende et dépasse la danseuse, ce que l’on voit et qui déborde des limites physiques du corps ; c’est la force de l’interprétation.
Une double écriture danse et images
L’image projetée sur le mur constitue l’espace d’évolution de la danseuse. Une danse d’expansion s’organise, elle sera conjuguée au cours du spectacle en amplitudes variables, du plus intériorisé au plus immense, le géant pouvant être justement l’expansion d’une perception infime de la danseuse.
La technique nous permettra de créer des zooms visuels vertigineux.
Des captations vidéo seront la matière de base qui sera transformée dans une écriture en temps réel par la Méta Mallette jouée par Fabrice Guillot.
Une narration ouverte, expérience dans l’espace public pour les spectateurs
La danseuse évolue sur son mur en suspension sur un élastique, ce qui lui permet le mouvement sur place, en ballant latéral et dans la dimension verticale.
Cette façade où aucun pas n’a été posé, cet espace libre de la ville, invisible, devient le lieu d’une expérience sensitive et gravitationnelle pour les spectateurs.
Les spectateurs sont placés en demi-cercle au pied du mur, la danse se situe en hauteur pour finir par rejoindre le sol. Cette danse au sol toujours reliée à l’élastique permet d’entrer dans l’espace du spectateur en partageant le même support. Elle offre aussi une nouvelle dimension : la profondeur par une évolution au sol qui, à tout moment, peut bondir à nouveau sur le mur.
Cette pièce ne propose pas une réelle narration, toutes les interprétations sont alors justes, le spectateur immergé dans sa perception inventant son spectacle.
Conseil Général de la Moselle, Dancin’Oxford Festival (Angleterre), Théâtre de Cachan, Le Grand Théâtre de Lorient – avec le soutien logistique de la MTD d’Épinay-sur-Seine et l’Avant Rue – Friches Théâtre urbain.
La compagnie a reçu l’aide à la création et au fonctionnement du Conseil Général du Val-de-Marne et l’aide à la création et à la diffusion du Conseil Général de l’Essonne. Ce projet a bénéficié du dispositif « Écrire pour la rue » 2010 du Ministère de la Culture – DMDTS/SACD, du dispositif « Auteurs d’Espace Public » 2011 de la SACD et de l’aide à la production dramatique 2011 du Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Ile-de-France.